• Histoires et légendes

    Salut! Ici je vais mettre des histoires et des légendes japonaise, chinoise et c'est possible pour qu'il y est des française!

     Sources : wikipédia et autres !

    *Vieillard sous la luneyes

    *Fil rougesleep

    *La fontaine de jouvence(version japonaise)mad

    *Le conte de la princesse Kaguyatongue

    *Chat-vampire de Nabeshimacool

    histoire du japon

    *Watanabe et la sorcière de Kyoto

     
  • A la porte Nord de Kyoto réside une vieille sorcière. La plus abominable des sorcières. Il n’est pas de jour où elle n’assassine un passant.

    Les commerçants du quartier se sont réunis pour envisager comment ils pourront se débarrasser d’elle mais personne n’ose l’affronter. Personne sauf Watanabe no tsuna, un guerrier connu pour son courage et son audace.

    Le lendemain, Watanabe se dirige vers la résidence de la sorcière. Il est armé de son sabre et porte une armure d’acier. La sorcière se réjouit déjà: elle comptera bientôt une victime supplémentaire à son actif…

    À peine Watanabe l’a-t-il aperçue, qu’il se jette sur elle avec impétuosité et lui tranche l’avant bras droit. L’horrible femme rentre rapidement chez elle.

    Watanabe offre le sabre à son Daimyo et enveloppe l’avant bras dans un linge pour le rapporter chez lui comme trophée. En arrivant il est assailli de toutes part. Chacun veut voir à quoi ressemble un avant-bras de sorcière. Mais Watanabe a promis de ne pas l’exhiber. Il refuse poliment aux uns comme aux autres et porte l’objet dans sa chambre.

    Survient une vieille femme que le jeune guerrier reconnaît comme sa tante. Celle qui l’a élevé jadis. Elle est enveloppée dans un manteau qu’elle retient fermé de sa main gauche. Elle demande à son tour à voir l’objet. Peut-on refuser à celle qui vous a élevé ? Watanabe va chercher le membre et le présente à sa tante qui s’en saisit de la main gauche.. Elle semble étrangement émue mais sa voix ne paraît plus tout à fait identique au combattant. Quelque chose a changé. Peu à peu, le visage se transforme. Les traits deviennent ridés et grossiers. L’expression en est haineuse. Un œil se ferme. L'autre se porte en arrière. Watanabe découvre avec stupeur qu’il a devant lui la sorcière et non plus sa tante bien-aimée.

    L'intrépide jeune homme décide d'en finir. Il court chercher une arme. Lorsqu’il revient, il voit au loin une forme qui s’élève dans les airs tenant contre elle son avant bras droit maculé de sang.


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  • carte du japon


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  • Les chats au Japon

    Les chats arrivent au Japon au VIe siècle en même temps que la doctrine bouddhiste, mais sa réelle introduction date du 19 septembre 999, date de l'anniversaire de l'empereur Ichijo, qui reçut un chat pour ses treize ans. L'image du chat a beaucoup évolué au Japon où il sera considéré tantôt porte bonheur pour son pelage écaille de tortue, tantôt maléfique. Le succès du chat est si important dans le pays qu'une loi du XVIIIe siècle interdit l'enfermement et le commerce de l'animal. Certaines histoires racontent que les japonais câlinaient tant leurs chats que ces derniers finirent par ne plus chasser les souris, rats et souris se mirent à proliférer à tel point que les japonais durent peindre des chats sur les murs de leur maison pour chasser les rongeurs.

    Le chat est bien représenté dans l'art japonais, d'abord sous les traits d'un écaille de tortue blanc, puis de plus en plus comme des chats blancs et des chats sans queue : le bobtail japonais. De grands peintres se sont illustrés dans la représentation des chats, comme Utagawa Hiroshige ou Utagawa Kuniyoshi. Utamaro allie toujours les chats avec les belles femmes, ce qui se retrouve dans les poèmes japonais, où le chat est étroitement associé à la grâce de la femme. Symbole de la sensualité, du désir, le chat représente également le charme et la décadence.

    « 

    Dans les ténèbres de cette ville immense
    Seule dort l'ombre d'un chat bleu […]
    L'ombre bleue d'un bonheur que je poursuis.

     »

    — Sakutaso Hagiwara, Le Chat bleu

    Toutefois, il existe également une version sombre et inquiétante du chat, issue de la tradition populaire. Parmi celle-ci, il y a Aïnous le chat revenant, le chat né des cendres d'un monstre, et celui à deux queue d'Okabe. Pierre Loti évoque également dans ses Japoneries d'automne une ronde de chats se réunissant dans un jardin isolé les nuits d'hiver, au clair de lune. Le chat-vampire de Nabeshima est une légende, très racontée au cours de l'ère Edo, qui met en scène un chat démon ou un chat vampire s'attaquant à la famille des Nabeshima

    La Légende

    O Toyo est la plus ravissante femme qui soit de tout l'Empire et est la favorite du prince Nabeshima de Hizen. Le sommeil d'O Toyo est régulièrement troublé par le rêve d'un gros chat qui l'épie. Une nuit, alors qu'elle se réveille en sursaut, elle voit deux yeux phosphorescents qui l'observent. Terrifiée, elle ne peut pas proférer une parole ni appeler de l'aide. Un énorme chat noir lui saute à la gorge et l'étrangle. Il traîne le cadavre de la favorite jusqu'au jardin et l'enterre. Puis, revenant dans la chambre, il prend l'aspect physique de celle qu'il vient de tuer.

    Nabeshima lui-même ne s'aperçoit pas de la métamorphose tant la nouvelle O Toyo ressemble à l'ancienne. Tandis qu'il continue à fréquenter la fausse O Toyo, le prince tombe malade : son visage est livide, il ressent perpétuellement une immense fatigue. Son corps ne porte aucune blessure. Les médecins, appelés à son chevet, parlent de « langueur » sans pouvoir émettre de diagnostic plus précis. Le mal s'aggrave : le prince fait des cauchemars affreux dont il ne se souvient pas le lendemain. Sa raison vacille. La princesse, sa femme, décide de le faire veiller par des hommes en armes.

    Chaque nuit, tous les hommes postés pour la garde s'endorment en même temps. Le jeune soldat Itô Sôda se présente et demande timidement la permission de veiller sur le prince qu'il tient en grande estime. La nuit suivante, Itô Sôda figure parmi les gardes chargés de protéger le prince en entourant sa couche. Il voit ses camarades céder au sommeil l'un après l'autre et lui-même a les paupières lourdes. Il s'entaille le genou de son poignard afin que la douleur le tienne éveillé. Chaque fois qu'il s'engourdit, il remue le couteau dans la plaie et réussit à garder les yeux ouverts.

    Tout à coup, les portes de la chambre ou repose le prince glissent silencieusement. Une femme d'une grande beauté entre dans la pièce ; le vaillant jeune homme reconnait O Toyo. Avec la souplesse fluide d'un félin, elle se glisse entre les gardes et s'approche du prince endormi. Itô Sôda se dresse et s'interpose entre la femme et le prince. Il en est de même chaque fois que la dame veut trop s'approcher de la couche où repose Nabeshima. À l'aube, la femme disparaît.

    Le soldat fait son rapport : il est chaleureusement félicité, d'autant plus que pour la première fois depuis longtemps, le prince se sent reposé. La nuit suivante, Itô Sôda est encore de garde. Le manège se répète mais il empêche toujours la magnifique femme de s'approcher du prince. Les nuits suivantes, elle ne revient plus. Les gardes restent éveillés. Le prince reprend des forces. Tout le palais est en fête.

    Itô Sôda estime qu'il n'a pas fini sa tâche. Il fait annoncer à O Toyo qu'il lui apporte un message du prince et tandis qu'elle ouvre la missive, le guerrier tire son sabre et lui tranche la tête. Sur le sol gît non pas le cadavre d'une jeune femme mais, la tête coupée, un gros chat noir. Le chat-vampire qui, nuit après nuit, venait boire le sang du prince. Une autre version de la légende explique que le chat réussit à s'échapper dans les montagnes, et qu'il fut abattu lors d'une battue organisée par le prince guéri


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  • Il était une fois un très vieux bûcheron nommé Yoshida qui vivait auprès de sa très vieille femme, Fumi. Ils habitaient tous deux, pleinement heureux, dans l'île sacrée de Miyajima, couverte de pins et d'érables. Un des plus beaux paysages du Japon. Nul n'avait le droit de mourir ici. Ils avaient connu de grandes joies lors de la naissance de leurs trois enfants. De grandes peines aussi. Mais la solitude et la vieillesse les avaient gagnés, ils étaient ridés et secs comme ces vieux troncs que l'on rencontre dans la forêt.

    Un jour, par un clair soleil d'automne, Yoshida se dirigea vers la forêt et se promena dans ce lieu qu'il avait tant fréquenté autrefois. Il n'avait jamais prêté attention à cette fontaine. Puisant un peu de son eau limpide, il la porta à ses lèvres.

    Miracle ! voici que ses cheveux redevinrent noirs, que son visage perdit ses rides, que les forces passées lui revinrent. Yoshida reconnut le solide jeune homme qu'il avait été. Il avait bu, sans le savoir, l'eau de la Fontaine de Jouvence.

    Il se hâta vers sa maison où l'attendait Fumi. Lorsqu'elle vit entrer ce beau jeune homme qu'elle avait connu, elle poussa un cri de surprise. Yoshida la rassura et lui expliqua son aventure. C'était décidé. Elle irait aussi boire l'eau de la Fontaine de Jouvence.

    Le lendemain, tôt le matin, elle se dirigea vers la source. Yoshida garda la maison. Le temps passa. Yoshida commença à s'inquiéter. Au bout d'un certain temps, il partit à sa recherche. Il arriva à la source. Personne. Il s’apprêta à rentrer lorsqu'un bruit lui fit tourner la tête. Il s'agissait d'une vague plainte. Yoshida s'approcha de l'endroit d'où venait le bruit. Caché par les hautes herbes qui entouraient la source, il aperçut un tout petit enfant à peine âgé de quelques mois. Trop jeune pour pouvoir parler, il tendit ses bras vers Yoshida d'un air désespéré. Dans ses yeux, le bûcheron crut reconnaître le regard de celle qu'il avait tant aimée. Oui, ce petit enfant était Fumi. Fumi qui, dans sa soif d'éternelle jeunesse, avait tant bu l'eau de la source qu'elle était devenue un nourrisson.

    Yoshida attacha la fillette sur son dos comme le font les Japonaises de cette époque et rentra chez lui avec la pensée qu'il devrait, à l'avenir, protéger et éduquer celle qui fut jadis sa compagne.


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  • Le film

    Kyūpiddo: Cupidon (hors sujet)

    Un jour un vieux coupeur de bambou sans descendants, Taketori-no-Okina (竹取翁?, « le vieillard qui récolte le bambou »), trouve une mystérieuse canne de bambou reluisante. La coupant, il trouve à l'intérieur un bébé de la taille de son pouce. Heureux de trouver une si belle petite fille, lui et sa femme l'élèvent comme si elle était leur propre enfant, l'appelant Kaguya-hime (かぐや姫?, « princesse lumineuse »). Par la suite, il coupe un bambou et y trouve une pépite d'or. Il devient vite riche, et Kaguya-hime grandit d'un bébé minuscule à une femme de taille normale et de beauté resplendissante. Au début Taketori-no-Okina essaie de la cacher des autres, mais avec le temps les nouvelles de sa beauté se répandent.

    Finalement, cinq princes viennent chez Taketori no Okina pour demander Kaguya-hime en mariage. Ces princes convainquent Taketori-no-Okina de demander à la réticente Kaguya-hime de choisir parmi eux. Pour ce faire, Kaguya-hime donne des tâches impossibles aux princes. Elle épousera celui qui peut lui apporter un objet précis. La même nuit, Taketori-no-Okina dit à chacun des cinq princes ce qu'ils doivent rapporter. Le premier doit rapporter le bol en pierre utilisé par le Bouddha pendant qu'il mendiait ; le second, une branche à joyaux de l'île de Hôrai ; le troisième, la robe légendaire du rat qui habite une montagne de Chine ; le quatrième, un joyau coloré du cou d'un dragon ; et le cinquième, le coquillage cauri d'une hirondelle.

    Se rendant compte que la tâche était impossible, le premier prince revient avec un bol très cher, mais Kaguya-hime se rend compte de sa supercherie quand elle voit que le bol ne luit pas d'une lueur sainte. Deux autres princes essaient également de la tromper avec des faux et échouent. Le quatrième renonce pendant un orage, et le cinquième meurt en essayant de prendre l'objet.

    Ensuite, l'empereur du Japon (御門/帝, mikado?), vient voir l'étrangement belle Kaguya-hime et en tombe amoureux ; il propose de l'épouser. Bien qu'il ne soit pas soumis aux tâches impossibles des princes, Kaguya-hime refuse sa demande en mariage, lui disant qu'elle n'est pas de ce pays et ne peut donc pas se rendre au palais avec lui. Elle reste en contact avec l'empereur mais continue à refuser ses demandes de mariage.

    Cet été-là, elle pleure à chaque fois qu'elle voit la pleine lune. Elle n'est pas capable de dire à ses parents adoptifs ce qui ne va pas, malgré tout leur amour pour elle. Son comportement devient de plus en plus erratique jusqu'à ce qu'elle révèle qu'elle n'est pas de ce monde et qu'elle doit retourner parmi les siens sur la Lune. Dans certaines versions du conte elle fut envoyée sur Terre comme punition temporaire pour un crime qu'elle aurait commis, tandis que dans d'autres elle y fut envoyée pour la maintenir en sécurité pendant une guerre céleste.

    Le jour de son retour approchant, l'empereur envoie des gardes patrouiller autour de chez elle pour la protéger du peuple de la Lune, mais quand une ambassade d'« êtres célestes » arrive à la porte de la maison de Taketori-no-Okino, les gardes sont aveuglés par une étrange lumière. Kaguya-hime annonce que, bien qu'elle aime ses amis sur Terre, elle doit retourner sur la Lune avec les siens. Elle écrit des mots tristes pleins de regrets à ses parents et à l'empereur, puis donne à ses parents sa robe en souvenir. Elle goûte un peu d'élixir d'immortalité, l'attache à sa lettre à l'empereur, et le donne à un garde. En la lui donnant, on lui met une robe de plumes et toute sa tristesse et sa compassion pour le peuple de la Terre disparaît. Son entourage céleste ramène Kaguya-hime à Tsuki-no-Miyako contre son gré, laissant ses parents adoptifs en pleurs.

    Ses parents adoptifs deviennent très tristes et tombent bientôt malades. Le garde retourne chez l'empereur avec les objets que Kaguya-hime lui a laissés dans son dernier acte mortel et raconte ce qui s'est passé. L'empereur lit sa lettre et en est ému. Il demande à ses domestiques quel est le mont le plus près du Ciel ; l'un d'eux répond le Grand Mont de la province de Suruga. L'empereur ordonne à ses hommes d'apporter la lettre au sommet du mont et l'y incinérer, avec l'espoir que son message parviendrait à la princesse lointaine. Les hommes sont aussi commandés de brûler le pot d'élixir d'immortalité parce qu'il ne désire pas vivre éternellement sans pouvoir la voir. La légende dit que le mot pour « immortalité », fushi ou fuji (不死?), devint le nom de la montagne, le mont Fuji. Il est dit aussi que les kanji du mont, Fuji-san (富士山?), littéralement « montagne abondante en guerriers », dérive de l'armée de l'empereur gravissant le mont pour faire ce qu'il avait commandé. Il est dit que la fumée de l'incinération des objets continue aujourd'hui (bien que le mont Fuji ne soit plus aussi actif de nos jours).

     

     


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